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Marché des télécoms en France - Oligarchie ?
Bonjour 60 % des projets VoIP prennent un période de pilotage dépassant 1 année. Pourquoi ? 70 % des projets VoIP ne voient pas le jour. Pourquoi ? Je voudrais savoir pourquoi il est si difficile de concevoir pour une entreprise de passer en VoIP. Et surtout quand c'est le cas, pourquoi la majorité des décisionnaires s'amusent à passer sur des solutions exotiques alors qu'ils savent que cette même solution ne sera probablement pas perenne dans les 2 années qui suivent la mise en route. Le monde serait-il devenu fou et volontairement inconscient ? Je souhaite que ce post serve à ouvrir les yeux aux décisionnaires, qu'ils mettent en concurrence les intégrateurs, qu'ils acceptent la difficulté de faire appel à de multiples approches. La concurrence est bonne en soi. |
Bonsoir, Je pense qu’il serait intéressant de développer le terme « solutions exotiques » en VOIP, car les utilisateurs « grands publics » associent difficilement le standard X, comme la référence absolue en la matière. Hormis les férus de technologies, la VOIP est associée principalement au succès (ou envahissement) du logiciel Skype (et de ses congénères), qui apporte une solution justement au grand public, chez eux, sur leurs postes de travail (qui est principalement sous Windows), via une liaison moyen ou haut débit. Hors, justement, la VOIP passant par cet effet de levier, démocratise cette technologie chez les utilisateurs grands publics, qui, se retrouvant dans leurs bureaux, souhaiteraient avoir les mêmes outils ou leurs équivalents. Oui, mais, voilà justement, quand on commence avec l’IP et la voix, on peut tomber sur tout et rien en même temps. En d’autres termes, l’argument principal qui est annoncé est la réduction des coûts de télécommunications, et même dans certains cas, la gratuité totale. L’argument secondaire, est toujours l’IP, qui est forcément annoncé aux acheteurs, comme la garantie du savoir faire et de la pérennité de leurs produits Y (qui est toujours forcément mieux que leurs petits copains Z) : alors que les différents constructeurs n’implémentent pas forcément les dernières versions des protocoles H323, ou certaines fonctions du SIP dans leurs commutateurs, et ils se réservent bien de l’annoncer soit commercialement, soit techniquement. Les derniers mots à la mode : IMS, NGN, Convergence et Triple play, voire quadruple-play. Au lieu d’assurer correctement toutes les implémentations et les interopérabilités, les constructeurs packagent la VOIP comme la solution ultime (ou comme un paquet cadeau), et indispensable pour ne pas perdre des parts de marchés (ou en gagner). Mais je n’avais jamais imaginé le marché des télécommunications en oligarchie, honnêtement, jamais, mais je vais y réfléchir. Par contre, faire confiance à la concurrence, sans être initié ou accompagné, cela peut aller loin, très loin. Voir même, justement essayer des « solutions exotiques », non ? Ne faut-il pas revoir ses besoins réels et immédiats (en tant qu’acheteurs), avant de plonger la tête baissée dans une proposition, j’en ai bien l’impression. Ne faut-il pas attendre ? Faut-il acheter ? Tiens, j’ai bien peur de ne plus avoir de téléphone en service ce soir chez moi, ma box ne veut plus que je téléphone… Bref, je pense sincèrement, que, tant qu’il y aura des discours différents (de tous les acteurs) et que les constructeurs n’améliorent pas les interopérabilités (et la fiabilité), on en parlera encore, justement dans 2 ans. On dirait que la Voip est le Saint Graal. Cordialement, |